lundi 28 décembre 2009

Dégustation prestigue - Chablis Grand Cru les Clos Domaine William Fèvre

Pour continuer les fêtes, rien de telle qu'un Chablis pour accompagner les crustacés. Mais dans la famille quand on parle d'un Chablis, on n'y met les formes.

Chablis Grand Cru les Clos 1999 - Domaine William Fèvre
Nez : minéralité et finesse, pierre ponce, avec quelques notes de fûts. Pas énormément de puissance.
Bouche : quelques arômes tertiaires, miel, beurre, noix, sur une super structure minérale avec une pointe citronnée pour finir.
J'avais déjà goutté ce vin, car j'en avais acheté 3 directement au caveau à Chablis et malheureusement cette dernière était de loin la moins bonne des 3. Moins de puissance, moins de structure. Le vin reste fin et élégant, mais les deux autres m’avaient plus marqué.
Il en reste un super vin, ou après 10 ans, le Chablis développe des arômes absolument magnifiques.

Dégustation prestigue - de très vieux Bourgogne

Décidément, la Maison Bouchard Père & Fils est très en vogue cette année dans les repas de famille, merci.

L'état général des 2 bouteilles était plutôt bon, avec des étiquettes encore lisibles et des niveaux à 1,5/2 cm du bouchon.


Corton-Charlemagne 1959 - Grand Cru - Bouchard Père & Fils

Nez : d'une finesse splendide, sur la dentelle, avec des notes de miel, vanille, poivre blanc, muscade, réglisse.
Plus le vin s’ouvre, plus le nez devient intense et grandiose, les arômes se développent encore après 2h d'ouverture.

Bouche : Encore ici beaucoup de finesse et de dentelle dans ces 50 ans d’histoire. Après 30 minute d'ouverture, le vin prend de l'ampleur, l'attaque sur la finesse et l'explosion en fond de bouche sur les notes de vanille se transforme petit à petit en une ampleur générale, d'une puissance remarquable. Un vrai jeune gaillard de 50 ans, mais sans une ride, dans la force de l’âge.
Au bout d'une heure, il développe des arômes de cognac absolument splendide.

Un grand moment de vin pour les amateurs, un vin splendide et parfaitement conservé.


Le Corton 1976 en Magnum - Grand Cru - Bouchard Père & Fils

L'année de naissance de ma sœur, 33 ans, mon père la retrouvé en rangeant sa cave, quelle belle surprise.
Nez : juste après l'ouverture, le nez est très fin et présente un peut de réduction, mais au bout de 30 minute le nez s'ouvre et le vin ressort sur des notes de sous-bois, de champignon avec une pointe de fût.
Bouche : Une belle fraîcheur, sur les petits fruits rouges, une pointe tannique mêlée à des notes animales et de champignons secs. Une belle consistance générale pour 33 ans, même si je pense qu’il n’est plus tout à fait au top.


Hier une bouteille de 1959, aujourd'hui un magnum de 1976, finalement celui qui avait le plus d'expression était la bouteille de 1959, sûrement mieux conservé malgré ses déplacements.

Mais ces 2 vins restent dans ma mémoire comme une magnifique expérience à reproduire.

dimanche 27 décembre 2009

Dégustation prestigue - De très grand Bourgogne

Un réveillon de Noël sous le soleil de la Bourgogne et de ces Grands Vins, c'est déjà un beau cadeau, merci cousin.


Chevalier-Montrachet 1997 – Grand Cru – Maison Louis Latour

Nez : Miel, épices, beurre légèrement caramélisé. Très intense. Petite pointe de noix, muscade, caramel.

Bouche : Une puissance phénoménale en entrée de bouche avec une forte note de miel. Une pointe d'huile de noix et d'armagnac.

Après une heure d'ouverture, une superbe finesse à l'attaque et une magnifique explosion en fond de bouche. D'une très belle longueur.

Bilan : un très grand vin, dans sa force de l'âge, super.
17,5/20


Corton 1999 – Grand Cru – Maison Louis Jadot

Nez : pas très rassurant
Bouche : passé!!!
Pour un 1999, c'est vraiment dommage...



Le Corton 1959 – Grand Cru – Maison Bouchard Père & Fils

Nez : champignons, mousseron, moisissure.

Pour mon premier très vieux Bourgogne, un double sentiment, est-il encore bon ?

Bouche : Sous-bois, champignons (mousserons, gris de fer, lacter délicieux, …). Belle longueur avec énormément de finesse.
Cette délicatesse nous accompagne pour ce moment d’histoire, 50 ans, …, et oui 50 ans à passer de cave en cave. Mon cousin m’avoue que se vin à déménagée 3 fois !!!
Mais pourtant il est excellent, avec des tannins complètements fondus et ouverts, mais avec une belle consistance en bouche, il résiste très bien sur les escargots de bourgogne et sur les fromages (légers) qui nous accompagnent. Ce vin n’est absolument pas passé, il a un goût fabuleux de champignons, au nez, en bouche ; nous pourrions nous croire dans une vielle grange avec des centaines de boîte de champignons séchés ouvertes, un GRAND MOMENT.


Merci à toi pour nous avoir ouvert ces belles bouteilles, de ces grandes Maison de Bourgogne, dommage que j’ai oublié les photos.


Louis Latour : http://www.louislatour.com/
Louis Jadot : http://www.louisjadot.com/  
Bouchard Père & Fils : http://www.bouchard-pereetfils.com/

samedi 19 décembre 2009

Découvertes Italienne

Primitivo Di Monduria 2007 - Collection Giordano


Nez : Très alcooleux, sûrement beaucoup de fûts, car le nez a de très fortes odeurs de bois, de caramel (légèrement brulé) et d'épices.
Bouche : Gouleyante, c'est le mot. Agréable à boire, sur les fruits rouges (cassis et mûr), avec des bonnes notes tannins en fond de bouche. Un vin ample et de bonne longueur.

Un vin agréable à boire, plutôt sur des grillades, à conserver encore 2/3 ans pour que les tannins s'arrondissent.
15/20

mardi 8 décembre 2009

Selon l'OIV le monde pourrait manquer de VIN

L’organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) vient de présenter son bilan statistique relatif à la conjoncture vitivinicole mondiale en 2009. Il en ressort que la production de vin est estimée à 268 Mhl (mini 262,8 Mhl - maxi 273,1 Mhl), soit une estimation globalement stable par rapport à 2007 et 2008, mais en recul de près de 30 Mhl par rapport au pic de 2004. La consommation mondiale de vin, qui progressait régulièrement depuis une décennie, a marqué le pas en 2008 pour redescendre à 245 Mhl (- 1%), ce qui amène l’OIV à prévoir deux scénarios pour 2009 : soit une reprise de la tendance à la hausse avec une consommation de 251,5 Mhl, soit une inflexion durable due à la crise économique et une consommation de 241 Mhl. Si l’on s’en tient à la moyenne des estimations de production (268 Mhl) et de consommation (246,3 Mhl), on aboutit à un écart de 21,7 Mhl qui fait suite à des surplus de 22,9 Mhl en 2008 et de 18,9 Mhl en 2007, soit des volumes nettement inférieurs aux besoins industriels (brandy, vinaigre, vermouth…), estimés entre 33 et 37 Mhl. Les stocks de vin sont donc obligatoirement à la baisse dans le monde, mais cela ne se traduit pas (pas encore ?) par des hausses de cours, tant la crise économique mondiale incite les consommateurs à réduire le coût unitaire de leurs achats. Après le boire moins mais mieux, voici le boire autant mais pour moins cher !

Source : VSB