lundi 28 décembre 2009

Dégustation prestigue - Chablis Grand Cru les Clos Domaine William Fèvre

Pour continuer les fêtes, rien de telle qu'un Chablis pour accompagner les crustacés. Mais dans la famille quand on parle d'un Chablis, on n'y met les formes.

Chablis Grand Cru les Clos 1999 - Domaine William Fèvre
Nez : minéralité et finesse, pierre ponce, avec quelques notes de fûts. Pas énormément de puissance.
Bouche : quelques arômes tertiaires, miel, beurre, noix, sur une super structure minérale avec une pointe citronnée pour finir.
J'avais déjà goutté ce vin, car j'en avais acheté 3 directement au caveau à Chablis et malheureusement cette dernière était de loin la moins bonne des 3. Moins de puissance, moins de structure. Le vin reste fin et élégant, mais les deux autres m’avaient plus marqué.
Il en reste un super vin, ou après 10 ans, le Chablis développe des arômes absolument magnifiques.

Dégustation prestigue - de très vieux Bourgogne

Décidément, la Maison Bouchard Père & Fils est très en vogue cette année dans les repas de famille, merci.

L'état général des 2 bouteilles était plutôt bon, avec des étiquettes encore lisibles et des niveaux à 1,5/2 cm du bouchon.


Corton-Charlemagne 1959 - Grand Cru - Bouchard Père & Fils

Nez : d'une finesse splendide, sur la dentelle, avec des notes de miel, vanille, poivre blanc, muscade, réglisse.
Plus le vin s’ouvre, plus le nez devient intense et grandiose, les arômes se développent encore après 2h d'ouverture.

Bouche : Encore ici beaucoup de finesse et de dentelle dans ces 50 ans d’histoire. Après 30 minute d'ouverture, le vin prend de l'ampleur, l'attaque sur la finesse et l'explosion en fond de bouche sur les notes de vanille se transforme petit à petit en une ampleur générale, d'une puissance remarquable. Un vrai jeune gaillard de 50 ans, mais sans une ride, dans la force de l’âge.
Au bout d'une heure, il développe des arômes de cognac absolument splendide.

Un grand moment de vin pour les amateurs, un vin splendide et parfaitement conservé.


Le Corton 1976 en Magnum - Grand Cru - Bouchard Père & Fils

L'année de naissance de ma sœur, 33 ans, mon père la retrouvé en rangeant sa cave, quelle belle surprise.
Nez : juste après l'ouverture, le nez est très fin et présente un peut de réduction, mais au bout de 30 minute le nez s'ouvre et le vin ressort sur des notes de sous-bois, de champignon avec une pointe de fût.
Bouche : Une belle fraîcheur, sur les petits fruits rouges, une pointe tannique mêlée à des notes animales et de champignons secs. Une belle consistance générale pour 33 ans, même si je pense qu’il n’est plus tout à fait au top.


Hier une bouteille de 1959, aujourd'hui un magnum de 1976, finalement celui qui avait le plus d'expression était la bouteille de 1959, sûrement mieux conservé malgré ses déplacements.

Mais ces 2 vins restent dans ma mémoire comme une magnifique expérience à reproduire.

dimanche 27 décembre 2009

Dégustation prestigue - De très grand Bourgogne

Un réveillon de Noël sous le soleil de la Bourgogne et de ces Grands Vins, c'est déjà un beau cadeau, merci cousin.


Chevalier-Montrachet 1997 – Grand Cru – Maison Louis Latour

Nez : Miel, épices, beurre légèrement caramélisé. Très intense. Petite pointe de noix, muscade, caramel.

Bouche : Une puissance phénoménale en entrée de bouche avec une forte note de miel. Une pointe d'huile de noix et d'armagnac.

Après une heure d'ouverture, une superbe finesse à l'attaque et une magnifique explosion en fond de bouche. D'une très belle longueur.

Bilan : un très grand vin, dans sa force de l'âge, super.
17,5/20


Corton 1999 – Grand Cru – Maison Louis Jadot

Nez : pas très rassurant
Bouche : passé!!!
Pour un 1999, c'est vraiment dommage...



Le Corton 1959 – Grand Cru – Maison Bouchard Père & Fils

Nez : champignons, mousseron, moisissure.

Pour mon premier très vieux Bourgogne, un double sentiment, est-il encore bon ?

Bouche : Sous-bois, champignons (mousserons, gris de fer, lacter délicieux, …). Belle longueur avec énormément de finesse.
Cette délicatesse nous accompagne pour ce moment d’histoire, 50 ans, …, et oui 50 ans à passer de cave en cave. Mon cousin m’avoue que se vin à déménagée 3 fois !!!
Mais pourtant il est excellent, avec des tannins complètements fondus et ouverts, mais avec une belle consistance en bouche, il résiste très bien sur les escargots de bourgogne et sur les fromages (légers) qui nous accompagnent. Ce vin n’est absolument pas passé, il a un goût fabuleux de champignons, au nez, en bouche ; nous pourrions nous croire dans une vielle grange avec des centaines de boîte de champignons séchés ouvertes, un GRAND MOMENT.


Merci à toi pour nous avoir ouvert ces belles bouteilles, de ces grandes Maison de Bourgogne, dommage que j’ai oublié les photos.


Louis Latour : http://www.louislatour.com/
Louis Jadot : http://www.louisjadot.com/  
Bouchard Père & Fils : http://www.bouchard-pereetfils.com/

samedi 19 décembre 2009

Découvertes Italienne

Primitivo Di Monduria 2007 - Collection Giordano


Nez : Très alcooleux, sûrement beaucoup de fûts, car le nez a de très fortes odeurs de bois, de caramel (légèrement brulé) et d'épices.
Bouche : Gouleyante, c'est le mot. Agréable à boire, sur les fruits rouges (cassis et mûr), avec des bonnes notes tannins en fond de bouche. Un vin ample et de bonne longueur.

Un vin agréable à boire, plutôt sur des grillades, à conserver encore 2/3 ans pour que les tannins s'arrondissent.
15/20

mardi 8 décembre 2009

Selon l'OIV le monde pourrait manquer de VIN

L’organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) vient de présenter son bilan statistique relatif à la conjoncture vitivinicole mondiale en 2009. Il en ressort que la production de vin est estimée à 268 Mhl (mini 262,8 Mhl - maxi 273,1 Mhl), soit une estimation globalement stable par rapport à 2007 et 2008, mais en recul de près de 30 Mhl par rapport au pic de 2004. La consommation mondiale de vin, qui progressait régulièrement depuis une décennie, a marqué le pas en 2008 pour redescendre à 245 Mhl (- 1%), ce qui amène l’OIV à prévoir deux scénarios pour 2009 : soit une reprise de la tendance à la hausse avec une consommation de 251,5 Mhl, soit une inflexion durable due à la crise économique et une consommation de 241 Mhl. Si l’on s’en tient à la moyenne des estimations de production (268 Mhl) et de consommation (246,3 Mhl), on aboutit à un écart de 21,7 Mhl qui fait suite à des surplus de 22,9 Mhl en 2008 et de 18,9 Mhl en 2007, soit des volumes nettement inférieurs aux besoins industriels (brandy, vinaigre, vermouth…), estimés entre 33 et 37 Mhl. Les stocks de vin sont donc obligatoirement à la baisse dans le monde, mais cela ne se traduit pas (pas encore ?) par des hausses de cours, tant la crise économique mondiale incite les consommateurs à réduire le coût unitaire de leurs achats. Après le boire moins mais mieux, voici le boire autant mais pour moins cher !

Source : VSB

dimanche 22 novembre 2009

Hospice de Beaune

La semaine dernière la 149ème vente des hospices de Beaune à été un réel succès. Avec 5.44 millions d'euros, c'est la deuxième meilleur vente après le record de l'an 2000. Chiffre réalisée gràce au nombre record de fûts mise en vente (799).
L'ambiance au centre ville de Beaune était chaleureuse et la population en nombre malgré le temps. Quelques photos de cette édition : http://www.veher.fr/149-photographies-vente-encheres-vins-hospices-beaune/

Dégustation de la Maison Bouchard Père & Fils

Ce week-end, petite dégustation des vins rouges de la Maison Bouchard Père & Fils



Monthelie Domaine 2005 - Grand Vin de Bourgogne - Domaine Bouchard Père & Fils

Nez : Legé boisé, fumé même, note de moka, poivre noir, un nez très aromatique
Bouche : ample, mais avec un petit déséquilibre sur le fond de la bouche, avec une petite d'amertume. Sinon une belle structure, très riche, très ample en bouche mais sans trop de longueur

Bilan : un très bon vin de Bourgogne, et un excellent rapport qualité/prix. A encore un bon potentiel de garde (de 3-5 ans).
Note : 15/16


Gevrey-Chambertin 2004 - Grand Vin de Bourgogne - Maison Bouchard Père & Fils

Nez : dentelle de petit fruit rouge, légère note de fût
Bouche : finesse et délicatesse, mais un équilibre limite et une pointe d'amertume sur la fin.

Bilan : un Gevrey-Chambertin tout juste correct, surement le millésime 2004 qui ne m'aime pas... A boire
Note : 12


Savigny-les-Beaune Les Lavière Domaine 2004 - Premier Cru - Domaine Bouchard Père & Fils

Nez : Subtile et fin, arômes de fruits des bois, épices, notes de moka, légèrement torréfiée
Bouche : astringence, longueur tout en douceur, mais d'une progression subtilement longue. Belle finesse et beau final avec des tannins bien présents.

Bilan : très beau vin, encore un village qui gagne a être connu en Bourgogne pour ses prix et la qualité de ses vins (un premier cru au prix des grands village de Bourgogne) à boire ou à garder 2-3 ans
Note : 16


Pommard 2005 - Grand Vin de Bourgogne - Maison Bouchard Père & Fils

Nez : note animale, sous bois, épices, champignon
Bouche : fine et en dentelle, une belle longueur qui vient sur le fin. De petite note de fruits rouges murs. Note animale bien liée, fusion des tanins superbe, bonne finesse et belle longueur

Bilan : un excellent produit, dans une grande année, tous les arômes d'un Pommard avec l'intensité d'une année 2005. A conserver encore pour atteindre son apogée (3-5 ans)
Note : 16


Site web : http://www.bouchard-pereetfils.com/

dimanche 15 novembre 2009

Dégustation prestigue - Bordeaux de très bonne facture


Une belle journée en Bordeaux

Dégustation en 2 étapes, juste après l'ouverture et 2/3 heures après lors du repas.

Château Tour Léognan - 2003 - Pessac Leognan (Château Carbonnieux)
1er dégustation :
Nez : riche
Bouche : Ample, d'une extrême richesse
2ème dégustation :
Nez : Miel, acacia, épices, poivre
Bouche : ample, riche, épice, poussières, noix, sur une pointe de minéralité

Bilan : un très bon vin, typique du millésime 2003 - très riche - avec encore un très grand potentiel de garde. 16/20


Château D'Alice 2001 - Graves
1er dégustation :
Nez : Fin
Bouche : sur la dentelle, mais avec quelque chose d'inquiétant
2ème dégustation
Ce que je craignais est arrivé, le petit goût de bouchon de la première dégustation n'était pas un rêve. Dommage.


Château Longueville  - 1990 - Pouillac Médoc
1er dégustation
Nez : fin et riche en fruit
Bouche : structuré et droit, avec une très belle longueur chaude et ample.
2ème dégustation
Nez : Poussière, fruit sec, épices fines
Bouche : Encore de l'astringence, plus de finesse, délicate et fine. Bouche un peu courte, mais d'une extrême finesse.

Bilan : une vrai différence entre l'ouverture et la dégustation 3 heures après, je pense qu'il aurait fallu le boire entre 1 et 2 heures après l'ouverture. Un vin à maturité sur la descente, à boire sur des plats fins pour garder toute sa subtilité. 15/20


Château Ducru-Beaucaillou - 1988 - Saint Julien
1er dégustation
Nez : Fin
Bouche : Gibier, note animale, épices, poivre, ample et longue
2ème dégustation
Nez : a gagné en ampleur, sur des notes de petits fruits rouges mûres, notes grillés, moka
Bouche : Très puissant, belle note animale, avec le temps : fruit rouge, cassis, il devient plus délicat.

Bilan : un vin en pleine maturité, d'une très belle puissance et d'une structure remarquable pour son âge. 17/20


Château Carbonnieux - 1989 - Pessac Leognan
1er dégustation
Nez : Epices et gibier
Bouche : D'une structure parfaite et d'une richesse étonnante, un juvénile dans une vielle bouteille.
2ème dégustation
Nez : tuilé, brique
Bouche : fine et délicate, l'ampleur est partie, la délicatesse reste.

Bilan : un vin à boire juste après l'avoir débouché, sur le repas il était déjà trop tard, vraiment dommage, mais une très bonne bouteille pour qui la débouchera juste avant de la servir. 15,5/20

dimanche 8 novembre 2009

Dégustation prestigue

- Chateau Tour Léognan 2003 - Pessac Leognan (Blanc du Château Carbonnieux)
- Château d'Anice 2001 - Graves
- Château longueville 1990 - Pouillac (Au Baron de Pichon-Longueville)
- Château Ducru - Beaucaillou 1988 - Saint Julien
- Château Carbonnieux -1989 - Pessac Leognan

Commentaires à retrouver très prochainnement

dimanche 1 novembre 2009

Dégustation de la semaine



Chateauneuf-du-Pape Blanc 2004 - Bosquet des papes

Une belle ampleur aromatique au nez, avec des notes de citron et d'agrumes. En bouche, une bonne homogénéité, avec une longueur correcte.
Un vin peut courant que l'on peut encore garder 4/5 ans
14/20

BOIRON Maurice
Route d'Orange - BP50 Cedex
84232 CHATEAUNEUF DU PAPE
Tél. : 04 90 83 72 33


Chevalier-Montrachet 1997 - Maison Bouchard Père et Fils

Une très belle finesse, sur des arômes tertiaire de miel, d'acacia et d'épices, avec un équilibre remarquable et une belle longueur. Un vin tout en délicatesse, à savoir attendre après ouverture (2 heures). A boire rapidement.
17/20

Maison Bouchard Père et Fils
Château de Beaune
21200 BEAUNE
Tél. : 03 80 24 80 24


Chambave Supérieur 2005 - Vallée d'aoste - Italie - La Crotta di Vigneron

Une belle puissance tout en maitrise, un équilibre réussi entre des tannins présents et des notes de fruits rouges intenses.
A boire aujourd'hui pour le fruit
A garder 5/6 ans pour le lancer se développer
15/20

La Crotta di Vigneron
Piazza Roncas, 2
11023 Chambave - Aosta - Italie
Tél. : +39 016646670

vendredi 30 octobre 2009

Internet et le Vin

A propos d’Internet, Robert Parker écrivait en 2005 : « Les forums sur Internet, les sites web créés pour les fanas du vin, et les sites web ultra modernes diffuseront instantanément des informations à propos des nouveaux vins et des nouveaux vignerons. Aujourd’hui encore, il n’y a que les accros au monde virtuel et les internautes passionnés qui utilisent de tels sites. Dans 10 ans, ils seront nombreux. Les magazines et les journaux du vin d’aujourd’hui seront remplacés par un système d’informations sur le Net, plus démocratique et plus ouvert, rédigé par des experts, des consultants, des spécialistes, des conseillers et des passionnés du vin ».

Depuis l'univers à bien changé et la multiplication des sites, des forums et des blogs montrent que Monsieur Parker voyait juste.

A très bientôt pour mes prochaines dégustations

jeudi 22 octobre 2009

Quelques Salons

. Salon des Vigneron Indépendants Lyon du 29/10/2009 au 02/11/2009


. Vente des Hospices le 15 novembre à Beaune.

. Grand Tasting les 4 et 5 décembre au Carrousel du Louvre à Paris.

. Salon des vins de Loire du 1er au 3 février à Angers.

. Grands jours de Bourgogne du 22 au 27 mars.

. Salon de la Revue du Vin de France les 8 et 9 mai au Palais Brongniart à Paris.

. Bordeaux fête le vin du 24 au 27 juin.

lundi 19 octobre 2009

Comprendre les grands vins


Les grands vins sont ceux qui apportent les meilleurs satisfactions, physiques mais aussi culturelles, par la complexité et l'élégance des sensations qu'ils procurent au dégustateur, leur aptitude à se bonifier avec le temps, au cours de leur conservation.

Leur histoire, leur ancienneté, les souvenirs et évocations qu'appellent leurs simples noms interviennent aussi dans le plaisir.

Nu dans les vignes de la Bourgogne avec Greenpeace

Pendant que le grand monde du vin rigole de ces “Frenchies” qui se mutilent régulièrement sur leur domaine d’excellence et de compétence, et font tout pour sacrifier leur leadership,


713 participants ont répondu à l’appel de Greenpeace et Spencer Tunick pour réaliser une fresque humaine dans une vigne de Fuissé en Bourgogne.



Un bel exercice de communication qui a provoquer l’intérêt des medias et donc de nous tous, en venant nous titiller sur nos fantasmes, tabous et autres c’est variable selon chacun, en mettant nu des hommes et des femmes.

Le fond est tout de même de nous rappeler l’urgence de trouver une solution et de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre.

Vous trouverez les coulisses et un peu de voyeurisme sur cette vidéo :

samedi 17 octobre 2009

Découverte de la semaine - Gerard Bertrand - Aigle Royal

Aigle Royal 2007


Vin blanc, Languedoc-Roussillon, Limoux

AOC Limoux

Le Domaine de l'Aigle est une propriété de 25 hectares magnifiquement située dans la partie la plus septentrionale du vignoble de la Haute Vallée de l'Aude, entre 250 et 500 mètres d’altitude.

Cépages : 100% Chardonnay



Commentaires


Un Limoux !!! Tout le monde connait la blanquette de Limoux un vin effervescent sans grand intérêt (enfin j'en ai pas encore gouté avec…), alors quand on découvre cette jolie bouteille avec une étiquette digne des grandes cuvées on s’intrigue.

Et une fois dans le verre… on découvre un nez, d’une remarquable intensité se développant à l’aération sur des arômes fruités (pêche de vigne, abricot, amande) et floraux (fleurs blanches), couplés à des notes toastées digne d’un grand Meursault.

Là on s’arrête et la première question qui nous vient à l’esprit : c’est un piège, ils ont changé l’étiquette.

Mais non nous sommes bien en face d’un grand vin.
En bouche une intensité remarquable, couplée à un équilibre d’une belle harmonie et une pointe de minéralité ; le tout dans une longueur très intéressante. Un beau mixte entre Meursault et Chablis !!!

Incroyable, …, un Limoux, …, non un Grand Vin !!!

Accords culinaires : apéritif, poissons en sauce, viandes blanches et fromages moyen à fort.
Merci à Jean-Marc pour cette découverte haute en couleur et à Joe pour ce magnifique repas

vendredi 16 octobre 2009

2009 ou l'année des contradictions

Alors que les Grandes Maisons de vin enregistrent des fortes baisses de CA, surtout à l’export avec des chutes vertigineuses sur le big three (UK, USA, Japon), que les prix s’affolent, pour une fois, enfin, à la baisse, une lueur d’espoir apparaît à l’horizon… le millésime 2009 …

Comme beaucoup d’année en 9 ce millésime s’annonce de bon à excellent suivant les régions, mais faudra-t-il encore avoir liquidé les stocks de 2007, 2008 sans quoi certaines maisons auront de réelles difficultés financière (pour nous cela se transformera en excellente affaire sur des millésime peu côté, pas taillé pour la garde, mais friand à boire dans les 2/3 prochaines années.

Pour 2009 il faudra encore attendre 1 an avant de découvrir dans nos verres la réalité de ce millésime et 10 ans avant de pouvoir réellement lui donner le titre d’année exceptionnelle. Alors prenons patience et laissons faire les maîtres de chai…

Millésime 2008 en Chablis au Domaine William Fèvre




LE MILLÉSIME 2008 A CHABLIS



Un millésime prometteur

Il est important de souligner que la région de Chablis a été très peu touchée par les perturbations climatiques et que le vignoble en général se présentait beaucoup mieux que dans le reste de la Bourgogne.

1 - LES DONNÉES METEOROLOGIQUES
Après une fin d’hiver et un début de printemps humides, le débourrement a commencé à partir de mi-avril. Du gel (-3°C) dans la nuit du 16 au 17 avril a nécessité l’allumage des chaufferettes dans nos parcelles des Bougros et des Preuses mais n’a pas causé de dégâts significatifs. Les trois premières semaines de mai ont été plutôt sèches, mais de fortes pluies orageuses sont tombées en fin de mois. La floraison a débuté le 1er juin (parcelles de Vaudésir) et s’est étalée pendant près de deux semaines dans les Grands Crus en raison d’un temps frais et humide. Après un été plutôt sec, le beau temps de septembre, allié au vent du Nord, a permis d’atteindre une bonne maturité par concentration des jus.


2 - LES VENDANGES, LA VINIFICATION ET L’ELEVAGE
Tout au long du mois de septembre, nous avons réalisé des centaines de prélèvements dans nos vignes pour évaluer très précisément la maturité de chacune d’elles et déterminer la date optimale des vendanges.
Celles-ci ont débuté le 25 dans nos parcelles des Vaudésir et Vaillons.
La pression des maladies (oidium et mildiou) a été très faible, voire inexistante, dans la plupart des parcelles du Domaine. Ceci nous a permis de conserver un parfait état sanitaire, avec des raisins qui présentaient de très bons degrés (12 à 13% naturels) et une acidité assez élevée (6 à 8 g/l h2so4). La proportion d’acide malique était importante, en raison des températures fraiches de l’été, mais les fermentations malolactiques ont permis de revenir à un bel équilibre.
Comme chaque année, tous les Premiers Crus et Grands Crus de notre Domaine ont été récoltés en caissettes afin d’éviter l’éclatement des baies et conserver une matière première de très grande qualité avant le pressurage. A l’issue des pressurages, les Premiers Crus et les Grands Crus ont été partiellement transférés en fûts de chêne, mais sans fût neuf afin de préserver la pureté et la minéralité.


Chablis 2008 Domaine William Fèvre by Allen Meadows






Régisseur Didier Séguier describes 2008 as one where “Chablis did not have the same difficult conditions as the rest of Burgundy and thus had a very different growing season with healthier fruit. There were definite weather swings however as we were using our heaters in the vineyards in mid-April though we were lucky that the frost did no real damage. The flowering extended over two weeks and began around the first of June. We had less precipitation in July and August than in the Côte d’Or and with good weather in September, maturities were excellent with almost no disease pressure. We started to bring in fruit on the 25th of September and sugars were in the 12 to 13% range, which for Chablis is excellent. Acidities were also very strong with high levels of malic acid, which I attribute to the cool summer temperatures. [Séguier noted that the post-malo pHs were between 3.05 and 3.25, which is low without being aggressive]. While it’s still very early, I am impressed by the material that the wines have which is supported by the firm acidity. To me, this all but confirms that they will age extremely well. The wines are classic in style with a bit more flesh than the ‘07s, which are also excellent. Still, between the two, the ‘08s will probably have somewhat broader appeal as the extra mid-palate fat should allow them to be more approachable younger. Moreover, both vintages should please purists.


Note: there is also a Fèvre négociant operation but all of the ‘08s reviewed here, with the exception of the Chablis–Champs Royaux, Mont de Milieu, Montmains and Grenouilles, are from domaine fruit. All of the in-bottle ’07 reviews below are domaine wines. The négoce side of the house also issues the 7th grand cru, Blanchots, which it buys in as fruit and then controls the entire production process from that point though that wine was not presented during my visit. Three other points bear mentioning: all of the upper level wines see 100% oak but none of it is new; two, there is no lees stirring ever, a policy that was stopped in 1998 and; three, all of the premiers crus are now bottled with composite Diam corks.

2008 Chablis – Champs Royaux: (a négociant wine). A very fresh nose that smells of the sea with green fruit and saline notes that continue onto the pure, round, forward and delicious flavors that lack a bit of depth but this is still an attractive effort. 87/2010+

2008 Chablis: (from domaine fruit). A slightly riper nose features notes of mineral reduction, seaweed and green fruit where the minerality is also picked up by the detailed, pure and intense medium-bodied flavors that possess good mid-palate density and solid length on the balanced finish. While not truly special, there is just more here than with the Champs Royaux. 88/2011+

2008 Chablis “Beauroy”: (from Troëmes). The coolness of the 2008 vintage definitely shows with this wine, which is typically ripe to the point of tropicality but that is not the case here. The nose displays more obvious Chablis character than is typical with rich, round and generous medium-bodied flavors that are also finer than usual, all wrapped in a lingering if not overly complex finish. A generous wine but one of quality. (88-91)/2012+

2008 Chablis “Montmains”: (a négociant wine). An expressive and highly floral nose that is subtly layered introduces detailed, vibrant and easy to like flavors that are round and forward yet tighten up into an almost linear finish. I would have expected this to display a bit more depth though perhaps it will come in time. For the moment though, it is not in the league of the domaine version. (87-89)/2012+

2008 Chablis “Montmains”: (a domaine wine from Forêt, Butteaux and Montmains proper in roughly equal amounts). Here the nose is similar yet notably more complex with buckets of mineral reduction adding nuance to the lightly spiced floral aromas that complement the sappy, detailed and graceful middle weight flavors that ooze Chablis character on the attractively lingering finish. A lovely and understated wine of finesse. (89-91)/2012+

2008 Chablis “Les Lys”: A classic Les Lys is always about elegance and refinement and that is certainly the case in 2008 with the refined, pure and airy nose of citrus, sea breeze and white flower aromas that are followed by precise and cuts-like-aknife flavors that culminate in a crisp and equally pure finish. This is also an understated effort that offers excellent balance and an overall sense of harmony. Worth a look. (90-92)/2013+

2008 Chablis “Mont de Milieu”: (from a purchase of grapes that Fèvre harvests). Exotic fruit aromas mixed with grapefruit and warm stone notes leads to oyster shell suffused flavors that are utterly delicious, round, intense and mineral-laden and unlike several of the other négociant wines in the range that suffered a lack of overall depth, that is not the case here. In a word, impressive juice. (90-93)/2014+

2008 Chablis “Vaillons”: (from Vaillons and Châtains). A ripe and distinctly floral nose offers up additional notes of spice, tidal pool and shell fish that can also be found on the equally ripe and impressively pure flavors that are dense, serious and intense before culminating in a citrusinfused, balanced and persistent finish. Also very solid. (89-92)/2013+

2008 Chablis “Montée de Tonnerre”: (from 1/3 Pied d’Aloup and the rest from Chapelot). A discreet touch of wood sets pure, elegant and airy floral and spice aromas that are in perfect keeping with the racy, energetic and classy medium weight plus flavors that possess excellent depth as well as superb length. This delivers grand cru quality. (92-94)/2014+

2008 Chablis “Fourchaume”: (from Vaulorent). This is almost as aromatically complex but the profile is completely different as here the nose runs away from the floral and more toward green fruit and minerality that is classic Chablis in character and this character is reflected by the rich and full-bodied flavors that are serious and seem to ooze minerality on the saline and wonderfully intense finish. (91-93)/2014+

2008 Chablis “Vaulorent”: (from an impressive 3.63 ha parcel out of only 17 ha and most of it is hard by Les Preuses. Séguier calls this their “baby grand cru” as specific barrels are selected for vine age, concentration and power). This is one of those wines where you can sense the sheer depth of material simply based on the nose as the very dense fruit displays additional hints of stone, tidal pool, algae, oyster shell and a mix of green fruit and white flower aromas that give way to concentrated, serious and rich flavors that are actually quite fine before culminating in an explosively long and palate staining finish. A terrific wine that could easily pass for a grand cru. (92-95)/2014+

2008 Chablis - Grenouilles: (from vines that abut Vaudésir; purchased grapes where the harvest and vinification was done by the Fèvre team). This is also quite densely fruited with lovely purity yet somewhat surprisingly, there is less elegance to the blend of floral, stone and green and yellow orchard fruit aromas that marry into round, delicious and generous medium full flavors that are impressively complex and persistent. As good as this is, and it is indeed excellent, it can’t match the Vaulorent for overall depth of material. (91-94)/2014+

2008 Chablis – Bougros: A classic Chablis nose of mineral reduction, oyster shell and green fruit aromas merges into sappy, rich and powerful flavors that possess more refinement than usual on the long, sappy and beautifully detailed finish. I’m impressed that this seems to have to rusticity and in this sense, it’s a bit atypical. (92-95)/2015+

2008 Chablis – Bougros “Côte de Bouguerots”: (from a 2 ha parcel at the bottom section of the vineyard; even so, the vineyard is so steep here that it must be worked entirely by hand as tractors would be dangerous to use). Even though the straight Bougros is finer than usual, it is no where near as elegant and pure as its counterpart as the high-toned and strikingly layered nose of oyster shell, mineral reduction and perfumed cool green fruit is extremely seductive and serves as a fascinating introduction to the concentrated, serious and powerful yet refined flavors that ooze a fine minerality on the mouth coating and hugely long finish. This is blessed with buckets of sap that completely buffer the firm acid spine. This is a flat out great effort that makes one go “wow”. (94-96)/2015+

Source : http://www.burghound.com/

Une vie en vins

Un nouveau blog sur le vin, encore...


Non des expériences au cœur de mon métier sur les Grandes Maisons de Bourgogne et leurs trésors et sur mes découvertes des vignobles de France et d’ailleurs

A regarder, sentir, déguster, sans ivresse...